mercredi 24 juin 2009

Un petit dernier

Je viens de fermer la porte à clé ici, mais j'ouvre la porte et les fenêtres là!

Tada!.... 101ème et dernier billet sur ce blog.
Tu ne me refuseras pas, lecteur, un petit regard dans le rétroviseur?

Quand ce blog a-t-il vu le jour?
En février dernier.... L'idée me trottait dans la tête depuis un moment déjà.

Pourquoi ai-je commencé ce blog?
Parce que mes gnomes étaient dans une période d'hyper délire et qu'ils me sortaient des trucs pas possibles. Souvent, les profs, comme les parents d'ailleurs, se disent, "Oh! celle-là faut que je l'écrive!" et puis on ne le fait pas et on oublie leurs saillies.

Les événements les plus marquants dont j'ai parlé ici?
Incontestablement la naissance de Petit-Poisson. Je t'ai fait vivre en direct live l'attente du coup de fil qui annoncerait la venue au monde cet enfant. Et dès mon retour de la maternité, je te l'ai raconté.

Le plus difficile ?
Garder un ton léger... Non, ça je n'ai pas toujours su le faire.

Petits plaisirs?
Constater que des gens dont je ne sais rien, qui ne me connaissent pas, viennent ici chaque jour ou presque.
Lire les commentaires de tous.

Demain, tu découvriras le nouveau blog.
Avec plus de 50% des voix, le choix s'est porté sur: Verveine et Vieilles Dentelles.
C'était le nom que j'aurais choisi de toutes façons....

C'est idiot, hein, mais je suis un rien émue de laisser ce blog-ci en plan, et d'ouvrir le suivant!

Nous sommes à 5 jours du départ.
90 cartons envahissent le salon et le bureau.
Morice a élu domicile sur une valise.
Le Héros commence chaque journée par une phrase rituelle. Aujourd'hui ça donnait: "C'est le dernier mercredi que je passe au bureau. Plus que 2 jours et demi avant la fin ici."
Mes ongles sont toujours intacts. (c'est vraiment l'info la plus importante du jour! Parce que demain soir, pour notre dernière sortie officielle ici, je n'aurai pas le look "déménageuse"! Na!)
Je ne remettrai plus les pieds dans mon collège difficile!
J'échappe au DNB, surveillance et correction!

Vivement demain! (Pour démarrer le nouveau blog!)
Vivement Lundi! (Que le déménagement se fasse!)
Vivement Mercredi! (Qu'on entre dans notre maison de Nickelcity!)

mardi 23 juin 2009

La Divine Fourchette Rouillée

Tu es un lecteur fidèle et attentif. Tu sais que tu lis les premières lignes du 100ème billet!
Objectif atteint.

Tu as lu tous les commentaires.
Et tu t'interroges sur "la fourchette rouillée" évoquée par le Divin dans sa réponse à mon billet.

Je t'explique.

Contrairement à une certaine rumeur, je ne suis pas jalouse.
Prudente serait plus adapté.

Mets-toi à ma place. Si tu es une lectrice, c'est encore plus facile.
(Encore que... Si tu es une lectrice et que tu te mets à ma place, la fourchette rouillée, tu vas vite comprendre à quoi elle sert!)

La fourchette rouillée est étroitement liée au Héros.
Je dois donc tenter de te décrire cet homme exceptionnel.

Physiquement d'abord.
Tu vois Richard Gere?.... Bon, ben c'est pas ça du tout!
Mon Héros est Beau. Le visage buriné façon aventurier. L'oeil pétillant et malicieux. Rieur.
Il a aussi les vraies qualités du coeur: généreux, attentif à l'autre. Il ne compte pas son temps quand il faut aider.
Il adore le métier qu'il exerce depuis 33 ans.
Le Héros a bien d'autres qualités. Mais d'abord je ne tiens pas à révéler tous mes secrets, ensuite je ne voudrais pas que mes quelques lectrices fidèles se mettent à déprimer....
Je m'arrête donc là, sinon je prends le risque de manquer de fourchettes rouillées!

Avant d'en venir au fait, je dois maintenant expliquer comment j'entretiens un stock de fourchettes rouillées (Il ne s'agit pas de répétitions de la locution "fourchette rouillée", il s'agit de me faire bien entendre et comprendre.... Un petit jeu à la fin de ce billet!)

Depuis 5 ans maintenant, je vis en appart'. Comme j'aime beaucoup les plantes et les fleurs, j'ai toujours eu beaucoup de pots dans mes différents lieux d'habitation.
Or, en bonne jardinière, régulièrement j'aère la terre et j'enlève les mauvaises herbes qui oseraient enlaidir mes plantations.
Pour ce faire, dans un jardin de taille normal, tu emploierais une fourche, non?
Dans un pot de fleurs, pour avoir le même effet, j'emploie de vieilles fourchettes. Ni en argent ni en inox, il s'agit de ces très vieilles fourchettes en ferraille.

De les laisser planter dans la terre des pots, elles ont fini par rouiller.

La fourchette rouillée est donc devenue une arme par destination. (T'as vu Maîtràdunkerque? je cause comme un avocat!) .

Je la brandis, non pas quand je suis jalouse, mais par pure prudence!
Je t'explique!

Lorsque j'ai vu la première bonne femme s'approcher de mon Héros, j'ai eu une pulsion:
lui planter une fourchette rouillée dans la peau.
C'est bien la fourchette rouillée comme arme: non seulement ça fait mal, mais en plus ça file le tétanos!

Avec le temps, j'ai affiné la menace: si tu t'approches du Héros, je te plante une fourchette rouillée dans le ventre. (ça doit être horrible! avec un peu de pas de chance je te colle un tétanos et une septicémie!)
Et si tu t'approches plus près encore, c'est dans l'oeil gauche que je te la plante.
Pourquoi le gauche?

Parce que!...

la Divine, avec son Divin mari, a hébergé mon Héros pendant un mois. J'étais avec eux pendant quelques malheureux dix jours.
A cette époque, les événements ont fait que mon Héros avait la peau dorée du légionnaire retour du désert.
Dans sa tenue de Héros-Grand-Chef-des-Opérations, il était super craquant!... (Et de dos, là carrément, irrésistible!)

Tu comprends que j'ai dû la prévenir la Divine, fallait bien que je la mette en garde!

Maintenant, à Nickelcity, je vais avoir un jardin. Encore plus de place pour mettre des fourchettes à rouiller!

Le petit jeu qui sert à rien et où il n'y a rien à gagner: combien de fois lis-tu "fourchette rouillée" au singulier et au pluriel?

lundi 22 juin 2009

J-7

Mon Héros est vraiment le meilleur des hommes.
Pourtant, parfois, il est un peu distrait.

Ainsi, depuis des semaines, je parle, ici et dans la vraie vie, du futur blog.
Plusieurs fois j'ai évoqué devant lui mon envie d'une belle bannière.
Jamais il ne m'a dit qu'il pouvait la faire.
Et pour cause!

Hier, quand il a lu mon appel à l'aide lancé à la blogosphère, mon Héros tout à coup s'est comme réveillé.
"Je peux te la faire, moi!" a-t-il dit de sa belle voix grave qui me fait toujours vibrer.
"Pourquoi tu ne me l'as pas demandé?"....

Certes, je ne lui ai pas explicitement demandé. Comme bien des femmes j'ai cru que dire à haute voix: "J'aimerais avoir une bannière qui serait l'image du blog." serait interprété comme "Tu peux me la faire?"

Qu'importe!
En deux coups de cuillers à pot, me voila nantie d'une bannière exactement comme j'en rêvais:
couleurs, typologie, disposition.... Tout a été fait à ma demande.

Maintenant je suis très impatiente que vous voyez ça!

Le nom du blog aussi me plaît.

Et comme je ne pourrai pas attendre beaucoup plus longtemps, je lancerai le nouveau blog la veille de mon départ d'ici. En sachant qu'ensuite, je serai, comme toi lecteur, privée de blog pendant quelques jours.

En attendant l'acte de naissance du futur blog, je te souhaite, lecteur, une bonne et belle journée!