Je suis toute chose ce matin.... Comme si quelque chose n'était pas à sa place, manquait...
Oui, tu le sais, lecteur fidèle (d'ailleurs quand je dis "lecteur", je m'adresse aussi à toi, lecteuse, mais, hein! le français est ce qu'il est, et le féminin ici n'existe pas!), PetitLapin (qui désormais devient PetitPoisson et non je ne t'expliquerai pas pourquoi, c'est comme ça, et pis c'est mon blog et je donne les surnoms que je veux, non mais!) est arrivé chez nous lundi matin pour un séjour qui s'est achevé hier soir tard quand sa Maman est venue le chercher.
La Maman de PetitPoisson est musicienne. Elle joue de la basse dans un groupe de filles (même s'il y a un garçon) . Alors parfois elle doit s'absenter pour répéter avec le groupe. Et comme ce sont des nanas, des vraies, elles ont aussi des petits qu'elles laissent en garde.
Donc, lundi à 8 heures, Papa et Maman ont déposé PetitPoisson chez Mamy et Papy. Je passe sur les 10 milliards de bisous qu'ils ont déposés sur le front et les mains du petit... C'est pas simple de laisser son tout petit chez quelqu'un, fusse la grand'mère (oui, tu as remarqué? J'écris "grand'mère" comme dans le temps, je n'aime pas avec le trait d'union!).
Ils avaient pris soin d'apporter un 30 tonnes pour les quelques affaires dont un bébé a besoin: des doudous,
des hochets,
Sophie la girafe,
des couches,
une énorme boite de lait maternisé,
des biberons (un aurait suffi, puisqu'entre 2 tétées j'ai largement eu le temps de le laver. Mais non, il y en avait 3!)
des vitamines,
des petits flacons de sérum physiologique pour nettoyer les yeux,
du rouge si les fesses perdaient leur peau de bébé,
de l'huile de massage pour après le bain...
Et aussi des bodies,
des pyjamas,
des tenues de sortie,
un manteau,
sa couverture,
de quoi lui nettoyer les fesses,
de quoi le laver,
de quoi le sécher,
de quoi le faire dormir
et de quoi l'emmener promener.
Un post-it sur la boite de lait pour que je sache combien et quand donner à manger au PetitPoisson.
Nous voila parés, PetitPoisson, Le Héros et moi pour 48 heures.
Il a presque 3 mois. Est aussi fiable qu'un métronome. Sourit tout le temps sauf quand il éclate de rire.
Il tente aussi de communiquer. Les "euheueheuh" sont très au point et il sait même changer de tonalités.
Il est assez bon sur les "agheu", les "buuuu" les baaa".
Il combine parfois pour obtenir un "ageuhbuuu" assez sympathique.
Mais il est un son qui le fascine: que je prononce un"oh!" très exclamatif et le voila mort de rire. Puis il met la bouche en avant, lèvres en "o" justement et tente de produire ce son si rigolo.
Or ses lèvres n'obéissent pas encore très bien et le "o" prévu, souhaité, se tranforme en "a" bizarre.
Du coup, ça l'étonne vraiment: tous ses gestes sont arrêtés et son visage montre son étonnement.
Autre source de bonheur: Papy.
Le Héros est revenu en tenue de travail avec des trucs qui brillent sur sa poitrine. Et c'est ça que PetitPoisson veut.
Que c'est dur de viser, lancer la main et.... Raté! On recommence. Regarder fixement l'objet du désir; agiter la main; la lancer dans la direction choisie; encore raté!
Il est obstiné et a répété le geste jusqu'à ce quil parvienne à ses fins.
C'était juste avant le bain et PetitPoisson était installé sur notre lit (qui a fait office de table à langer toute la journée) déjà plus qu'à moitié nu.
Une belle demi-heure, entre hommes! Allez, tiens, ça se fête!
C'est ainsi que le Héros a reçu très officiellement son diplôme de Papy!
Le bain a été un pur moment d'extase.
Mardi matin, une heure de promenade en landau.
PetitPoisson profitera un jour du paysage, mais là, bercé, bien au chaud, il a dormi profondément!
Le bilan?
C'est génial d'avoir ainsi son petit-fils pendant 2 jours.
Mais c'est beaucoup plus difficile que d'avoir ses propres enfants.
Jamais je n'ai été aussi inquiète!
Et j'ai un peu mal partout! Le porter, porter le landau jusqu'en bas, marcher longtemps pour le sortir pendant que le soleil brillait....
C'est un métier Grand'mère!
PS: Non tu ne verras ni le visage du Héros, ni celui de PetitPoisson ni le mien. On veut pouvoir se promener tranquillement sans être dérangés par les flash des photographes, et on refuse de signer des autographes....
c bcp plus drôle qd c moi qui viens : le héros subir un vrai baptême : un baptême au vin, quoi !
RépondreSupprimerC'est vrai! Tu joues dans la cour des grandes, toi. Et si tu avais renversé ton verre sur lui en étant là où Simon se trouvait (notre lit conjugal) je pense que ce n'est pas une fourchette rouillée dans l'oeil gauche que tu aurais reçue, mais 2 ou 3!
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