lundi 30 mars 2009

L'ïle oubliée!

Une fois n'est pas coutume: ce matin je vais râler...
Mais quel est donc ce sujet qui met mon humeur en ébullition, fait remonter ma tension et provoque cette frappe rageuse sur l'innocent clavier?

Le traitement de certaines informations....

Rien que ça!....

Sais-tu, lecteur, que loin, au Sud, perdu entre l'immense Afrique et celle qu'on appelle l'île -continent*, dans le golfe du Mozambique, se trouve un tout petit bout de caillou français?

363 km2, soit 39 km de long sur 22 de large (et encore! au plus large!!); 186452 habitants (sans doute un peu plus aujourd'hui) dont plus de 60% ont moins de 25 ans.



Ah! Oui, ça fait beaucoup de monde sur un tout petit caillou, formé de deux îles, dont la plus grande prend la forme, pour le poète qui s'y intéresserait, d'un hyppocampe renversé.


Mayotte, car c'est bien d'elle dont je parle ce matin, c'est aussi un lagon magnifique de plus de 1000 km2; c'est la terre d'origine, avec Madagascar, des makis, ces jolis bestioles aux yeux implorants et à la gourmandise insatiable; ce sont des plages où les tortues marines viennent pondre; ce sont les baobabs qui fleurissent encore en juillet.










Mayotte, l'île aux parfums.... L'île où pousse l'ylang-ylang.... Des champs d'ylang-ylangs que Monsieur Guerlain a voulu développer (mais le gouvernement a trouvé moyen de mettre fin à une activité qui risquait de faire connaître et surtout d'enrichir l'île! Un parfum, dont la commercialisation fut éphémère, en naquit sous le nom évocateur de "Mahora").
Ces ylang-ylangs, à mon arrivée, plus riche alors de mes lectures que d'aventures ultra-marines, je les ai pris pour des baobabs tant l'arbre, torturé par les multiples tailles nécessaires à la récolte de ses fleurs étranges, ressemblait au baobab dessiné par Saint-Exupéry dans Le Petit Prince. Une de mes filles avait eu aussi cette réaction quand elle vit les mêmes champs, dans la lueur des phares alors qu'elle venait d'atterrir et que nous regagnions mon chez moi, en brousse.


Mayotte... La vanille, quelques orchidées, des fruits délicieux; mais aussi la baleine mégaptera qui, lorsqu'elle décide de muser entre Petite et Grande terre, force la barge qui mène les voyageurs d'une terre à l'autre à s'arrêter le temps qu'il lui plaît...

Mayotte et ses habitants, bien sûr! Soidri, le gentil qui m'en donna les clés; Fatima qui m'enseigna l'art du récélé; Moncef et son rire moqueur; Nafissata défenseur des droits des femmes; les mamas brochetti... Tous, avec la même gentillesse, la même envie de faire aimer leur île.

"Bon, d'accord, on a compris, Mayotte!... Mais où veux-tu en venir?"

Avec un peu de chance, lecteur, tu as entendu parler du référendum qui s'est tenu là-bas hier.

Avec un peu de chance, le journaliste a précisé que ce scrutin portait sur la départementalisation de l'île.

Avec un peu de chance tu as appris que le statut de 101ème département français serait officiellement mis en place en 2011.

Mais quel journaliste t'a montré autre chose que les bureaux de vote?

Lequel t'a expliqué l'évolution des statuts administratifs de Mayotte, ex collectivité territoriale (statut seulement partagé avec Saint-Pierre-et-Miquelon), passé à celui de collectivité départementale?)

Lequel a pris le temps d'expliquer les chiffres obtenus? (95% et quelques grains de sable de "OUI".)

Voila pourquoi je râle ce matin.

Mayotte est systématiquement "oubliée". Quand on nous rebat les oreilles avec les Antilles; quand on nous propose mille reportages sur La Réunion.... Qui a vu un reportage, un vrai, un beau, sur Mayotte?

Allez, lecteur, tape "Mayotte" dans ton moteur de recherches... Tu vas faire un beau voyage. Et si tu décides de t'envoler grâce à ton écran vers l'île aux parfums, fais-le le soir, vers 18 heures...

Parce qu'à cette heure-là, l'île tout entière embaume l'ylang-ylang....**

*Madagascar, **c'est pourquoi Mayotte a reçu ce surnom d'île aux parfums.





samedi 28 mars 2009

Ularge dans ton quad...

"Super! J'ai enfin trouvé la solution à mon problème...

C'est à propos du _ _int64, ( en langage c++)... Tu sais c'est la même chose que le ULARGE_INTEGER (en win api).

Non, parce que, si tu veux, DWORD, vaut unsigned long en C++, et quand ta machine tourne sur 32 bits, comme la plupart des machines, et que tu mets un nombre dans le _ _int64, il le stocke dans le 2DWORD. Mais quand ta machine tourne sur 64 bits, comme avec vista 64 justement, il transforme le nombre en 64 bits et du coup il stocke 2DWORD dans le QUAD, parce que le QUAD, c'est stocké sur 64 bits, autrement dit le QUAD c'est 2 DWORD...... Du coup je peux manipuler les dates..."

Mon Héros ne vient pas de me faire une déclaration d'Amour codée (avec promesses intenables si on s'en tient, phonétiquement, au nombre de b...)

Mon Héros est un homme plein de ressources.

Je tiens à préciser, pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, qu'il est beau, plein de charme et avec un sourire à tomber! (Je suis tombée, je tombe encore et je compte tomber longtemps!)

Il est célèbre.

Disons qu'il a eu un moment de célébrité.

Depuis, je le protège des journalistes et de ses fans, parce que ça risquait de devenir invivable.

Vous ne me croyez pas?

Je prends, au hasard, le prénom d'une de ses fans des tous débuts: Brigitte (elle va se reconnaître, j'en suis sûre!).

Et bien Brigitte, quand elle voit mon Héros, elle se précipite pour lui apporter une tasse de son café préféré; elle trouve des tas d'excuses pour le faire venir dans son coin: soirée des associations; soirée du souvenir du Grand Vent, etc...

Bon, je ne suis pas là pour parler de Brigitte, mais pour expliquer ce que dit le Héros le matin au réveil (mon réveil à moi parce que lui il se lève toujours AVANT le soleil!).
Mais des prénoms de ses fans je peux vous en donner d'autres... Tiens, Hermine! Hermine, elle dit même carrément qu'elle le prendrait bien chez elle, parce qu'elle lui trouve toutes les qualités!!

Bon, bref! Le Héros, ce matin m'accueille donc avec cette phrase qui ressemble à une formule magique.

Le Héros programme.

Oui, je sais que toi, lecteur qui programme aussi, tu as bien vu que j'avais écrit des erreurs terribles juste au-dessus.

Mets-toi à ma place et imagine la situation.

L'aurore vient de poindre. Il est pas plus de 9 heures. Je me lève et me dirige en me grattant la tête (je suis une fille, les filles elles se grattent la tête!!) vers le salon où le Héros a disposé la cafetière thermos, pleine de bon café, les tasses, le sucre, les sucrettes, le lait et tout ce que j'aime bien pour le petit dèj'. A cette heure matinale, lui, il a déjà bu 23 tasses de café. Il a entendu toutes les nouvelles nouvelles, les bonnes et surtout les mauvaises.

Et, à cette heure-là, comme il ne va pas au bureau, ça fait déjà 5 heures qu'il travaille sur son programme.

Alors évidemment, pour lui c'est facile de me dire: "Bonjour mon Amour (Il commence toujours la journée comme ça avec moi!), tu as bien dormi?
Tu sais, c'est super! J'ai enfin trouvé la solution à mon problème...
C'est à propos du _ _int64, ( en langage c++)... Tu sais c'est la même chose que le ULARGE_INTEGER (en win api). Non, parce que, si tu veux, DWORD vaut unsigned long en C++, et quand ta machine tourne sur 32 bits, comme la plupart des machines, et que tu mets un nombre dans le _ _int64, il le stocke dans le 2DWORD. Mais quand ta machine tourne sur 64 bits, comme avec vista 64 justement, il transforme le nombre en 64 bits et du coup il stocke 2DWORD dans le QUAD, parce que le QUAD, c'est stocké sur 64 bits, autrement dit le QUAD c'est 2 DWORD......Du coup je peux manipuler les dates..."

A quoi je réponds: "je prends un café d'abord..."

Le Héros ne sait toujours pas que, le matin, je n'entends que 2 mots sur 23 environ... Et que ce que j'entends ne parviens à mon cerveau que sous une forme phonétique.

J'y vais, il m'attend!

vendredi 27 mars 2009

Les marronniers en fleurs

C'est vrai? On change d'heure ce ouikenne?....

Alors c'est reparti pour tous les marronniers de printemps:

On avance ou on recule d'une heure?

Je ne sais toujours pas (et ça fait plus de 30 ans que ça dure!).

En revanche je sais qu'on perd une heure de sommeil!...

A quoi ça sert?

Economies d'énergie blablablablablabla...

Trois jours à entendre et lire partout les chiffres qui prouvent et ceux qui réfutent les économies réalisées.

Des impacts sur les organismes humains?

Trois jours à entendre et lire partout les avis qui prouvent et ceux qui réfutent les fameux impacts.

Si tout se passe bien (et pourquoi ça ne se passerait pas bien? hein?) on aura droit à l'éleveur de vaches laitières, à la maternité du coin, au psychologue scolaire, au pédopsychiatre, et au petit dernier qui a bien du mal, oh! oui Madame, à se lever avec l'horaire d'été, etc, etc, etc...

Cependant, il me semble que je peux d'ors et déjà répondre à quelques-unes de ces questions:

Les économies devraient être substantielles.

En tous cas en ce qui concerne les journalistes. C'est le week-end où ils peuvent tous se mettre en congés puisque leurs articles ont déjà été écrits, et les sujets déjà filmés en 1976, en 1977, en 1978, en 1979, en 1980....et encore en 2008...

3 jours pendant lesquels, si on ne fait aucune économie en termes de budget, eux peuvent facilement faire des économies de salive, d'encre, d'images et de pellicule.
(N'entre pas dans cette catégorie de personnel de presse, certaine journaliste de Marianne, qui n'écrit que des articles intelligents sur des sujets jamais abordés par personne. Le premier qui critique Marianne dans les coms je lui jette un sort, ok?)

L'impact sur l'être humain est indéniable.

Ce changement d'heure lui fait perdre la tête au point que pendant 3 jours les Français ne parlent que de ça et n'arrêtent pas de se poser les questions suivantes:

On avance ou on recule d'une heure?
A quoi ça sert?
Y a des impacts sur les organismes humains?

Pour ce qui est des vaches, merci pour elles, elles seront traites comme toujours. L'éleveur devra s'arranger avec sa montre, c'est une évidence... (Bon, c'est vrai, lui je le plains!).

Les bébés viendront au monde et qu'importe l'heure! On ne va pas noter sur leur acte de naissance "9h18, heure d'hiver", vu qu'on sait bien que février c'est en heure d'hiver et que août c'est en heure d'été...
Et ceux qui vont naître ce week-end?... Ils auront tout de même une heure de naissance et fais un peu confiance aux mamans, lecteur, elles se souviendront que c'était justement un week-end de changement d'heure.

Il y aura quelques râtés dans les rendez-vous: "désolé mais j'ai oublié de changer l'heure sur mon réveil.."

Il y aura des départs précipités: "Zut, £$}§%µ¤, j'ai oublié de changer l'heure sur mon réveil.."

Ce sera comme tous les ans à cette époque!

Bref! Voila bien un sujet qui m'agace et il est hors de question que je fasse fleurir les marronniers de printemps en faisant un billet sur ce sujet.

(Psst... Là, à droite, tu as vu que j'ai accroché le dernier tableau?)

jeudi 26 mars 2009

Tentative râtée d'apprivoisage de lutin

J'arrive un peu tard, certes, mais c'est assez bon signe...

Non, je ne suis pas restée toute la journée à ne rien faire!

Pour tout dire, hier j'ai pris mon courage à deux mains; j'ai enfilé mes jolis souliers; j'ai attrapé les clés de la voiture et, mûe par un indicible courage, je me suis rendue chez Monsieur Pickw*c.
(Oui, je sais, je pourrais les avoir moins cher, mais il faudrait que j'aille en ville et que je marche beaucoup plus longtemps, ce que mon état de délabrement avancé ne me permet pas. J'ai dit que j'étais mieux, j'ai pas dit que j'étais en pleine forme non plus!)

Il faut te dire, lecteur, que le lutin n'est plus ce qu'il était.

En effet, j'ai eu beau, chaque soir avant d'aller me coucher, déposer une jatte (j'aime bien ce mot, tiens, comme ça, pendant que j'y pense!) de lait et un biscuit près de la fenêtre, en songeant très fort: "je voudrais des toiles, s'il te plaît.", comme c'est indiqué dans tous les bons recueils du genre "Comment apprivoiser les lutins" ou "de l'art de se faire servir par les lutins (en vente dans toutes les bonnes crèmeries), rien.

Chaque matin au réveil, je n'ai pu que constater que les lutins, il s'en foutaient un peu de mon désir.

Ah! Oui, j'en profite aussi pour dire que question ménage, les lutins, c'est zéro et même un peu moins. (je ne vous parlerai pas de mon bureau-atelier....)

Puisque les lutins tardaient à m'apporter ce que je désirais le plus (après ma couette, mon oreiller et du chocolat, tout de même, et qu'ils ne m'ont pas apportés non plus, soit dit en passant), j'en ai conclu que je n'avais qu'à le faire moi-même. (Et ce soir, ni jatte de lait, ni biscuit! Nada, que dalle! Désormais ils auront leurs friandises quand ils feront ce que je leur demande!).

J'en arrive à me demander si les lutins existent vraiment....

Puisque j'avais enfin des toiles, grâce à mon courage et seulement à mon courage, ce matin je me suis remise à barbouiller.

Non, lecteur, ne te précipite pas sur la colonne de droite, elle n'y est pas accord accrochée, la nouvelle oeuvre. Tu vas perdre le fil de ta lecture et tu seras obligé de reprendre depuis le début... (dans le genre punition...)

C'est qu'il faut du temps! C'est long, c'est minutieux (surtout quand, comme une gourdasse, j'ai décidé que le toit aurait des belles tuiles, et que chacune doit être peinte individuellement, histoire que ça soit jouli tout plein!).

En plus, le temps est si gris, que je n'ai pas pu profiter très longtemps de la lumière. Et que la lumière artificielle, ça me fait faire des mocheries.
(Qui a dit "la lumière naturelle aussi!"... Qui?..)

Voila pourquoi je ne dépose ce billet qu'à cette heure avancée de la journée... Remarque, comme tu as déjà lu tous les autres blogs, ça te permet d'avoir un rien de nouveauté à te mettre sous l'oeil...

Au programme de demain.....

Non, je ne vais rien prévoir, comme ça je ne me, je ne te, décevrais pas.

N'empêche! Si les lutins avaient fait leur boulot, j'aurais pu poster beaucoup plus tôt!

mercredi 25 mars 2009

ça se bouscule dans les coms!

J’ai eu bien de la peine à dormir cette nuit.

La cause en était le bruit de vos trépignements impatients, de vos murmures pressants, de votre attente énervée de la réponse que je devais vous apporter sur l’énigme picturale que je vous proposai hier, et que je percevais au-delà du temps et de l’espace.


Et ce grand espace blanc, laissé quasi vide, là, sous le billet qui vous interrogeait, je vois bien que ce sont vos bouchez bées, vos yeux écarquillés, vos esprits désertés par toute autre pensée: que peut bien représenter cette image mystérieuse?

Seuls le Héros et Christiane (un jour je vous parlerai d'elle) ont osé passer outre leur timidité et leur effarement conjugués.

Aaahhh !... Que c’est bon de sentir son emprise sur la multitude hagarde ! Que c’est bon aussi cette impatience bouillonnante ! Quel plaisir vivifiant que d’imaginer derrière son écran le grouillement des esprits en quête de savoir !....

Or, de vous savoir ainsi en alerte et dans l’attente du dévoilement du mystère exposé par ce reflet d’une réalité déformée, bien involontairement, par l’objectif de l’appareil qui ne l’est semble-t-il pas, de vous savoir, disais-je, dans cette attente brûlante, mon sommeil en fut perturbé.

C’est pourquoi, à peine éveillée, je m’empresse de satisfaire à votre curiosité intellectuelle sans faille et sans fin.

Non, ce n’est pas un feu d’artifice tiré sur la plage de Dunkerque par des amateurs un soir de nouvel an.

(Hep ! On ne rit pas la Dunkerquoise !)

Non, ce n’est pas l’image révélatrice du nuage de soufre au bout de son cheminement entre le littoral et la capitale de région.


Non, ce n’est pas un plateau rempli d’une nouvelle sorte de cupcakes.

Non, ce n'est pas l'image subliminale des neurones du Héros.

Non, lecteur.

Cette image, tu vas le découvrir très vite, raconte une histoire, qui commence comme un conte de fée….

(Tu vois, là, un rien de musique eût été bienvenu. Mais tu te doutes, lecteur, que si je me sers d’un appareil photo aussi bien, il ne faut pas attendre que je sache, en plus, intégrer un fond musical !! Pis quoi encore ? Des petits gâteaux pour grignoter pendant la lecture ? Allez, continue au lieu de critiquer
La lune ce soir-là était pleine.

Au-dessus du monument municipal - dédié au culte des corps à la recherche des plaisirs aquatiques utérins oubliés ; où l’admirable H2O est mêlée à l’infâme Cl, capable dans sa force toxique de verdir les cheveux pâles et blanchir les peaux les plus sombres ; où traînent les traîtres verrues plantaires et autres redoutables mycoses – une lune magnifique, et pleine donc, étalait son argent poli sur le velours noir d’un ciel citadin.

Forte d’un appareil numérique capable de faire presque seul des photos parfaitement nettes, je pointais mon objectif à la fenêtre de ma cuisine.

J’avais choisi d’opter, afin d’obtenir l’image rêvée, sur « scène » puis sur « paysage de nuit ».

Oui, lecteur, il faut parfois passer par ces détours sans grâce, vulgaires et indignes de la technologie pour aboutir à la poésie pure.

Je m’y résignais donc en effectuant les choix que je viens de révéler.

Mais vois-tu, lecteur, contrairement au technicien qui cherche à connaître ton moi intérieur, ta richesse pulmonaire ou ta déficience cardiaque, nul ne vint me dire : « ne respirez plus » suivi de la délivrante injonction «vous pouvez respirer ».

Nul ne se présenta pour m’expliquer clairement que, la nuit, tout comme notre pupille se dilate presqu’à l’infini dans le but de capter le moindre éclat lumineux qui enrichira une vision qui est, pour le moins, peu nyctalope, de la même manière, l’objet sans âme, mais avec pile au lithium, doit, pendant que je bloque le mien, ouvrir grand et longtemps son diaphragme, non pour respirer, mais pour fixer l’image que je vise.

Nul ne vint à mes côtés pour me souffler qu’il serait heureux de poser mes bras, voire mon corps dans son entier, sur un support solide afin que pas le moindre frémissement ne vint mettre en péril l’image que je voulais fixer sur le truc qui remplace la pellicule.

Je visais l’astre de la nuit dans sa plénitude et déclenchais la prise de vue.

Un véritable séisme se produisit dans le sensible appareil.

Oui, lecteur, tu peux enfin lire l’image et l’interpréter dans sa vérité :


C’est bien l’image nocturne du toit de la piscine municipale, celle juste en face de chez moi, mais où je ne mets jamais les pieds, ni les reste d’ailleurs, auréolée des lumières de son parking, et surmontée de la pleine lune.

Laquelle était la seule visée bien sûr….

mardi 24 mars 2009

le blogomat et un thé avec Morice

Après avoir été déclarée Indispensable par d'autres, je me déclare "douée de l'objectif".

Comme ça. Toute seule.

Pourquoi?

Parce que je pense que je dois être une des rares personnes utilisant un appareil numérique simplissime, capable de louper une photo.

Vous ne me croyez pas?

Voici la preuve.

Pour faire monter le blogomat, il paraît qu'il faut montrer son chien en photo.

L'autre solution c'est de lancer un concours comme celui sur le printemps.
(A ce sujet, vous avez jusqu'à demain pour voter pour l'image n°13, histoire que je ne reste pas totalement sans vote... Pensez à mon moral bon sang)

Tu t'attends maintenant, lecteur, à ce que j'annonce

1) le thème du concours.
2) la forme que ta participation prendra.
3) comment le vainqueur sera récompensé.

Pour ce genre de choses il faut avoir de l'imagination, dans un premier temps, de la patience et de bonnes notions de calcul.
(Lire et noter dans des petits carrés des votes qui sont mêlés à des commentaires, je te raconte pas comme ça doit être épuisant!)

Déjà je te vois fouiller dans tes dossiers pour trouver LA photo ratée qui te fera emporter ce merveilleux concours.

Déjà tu te demandes si le premier prix sera un voyage à l'île Maurice ou un thé à Lille avec Morice.

(Je rappelle aux lecteurs inattentifs - nouveaux - frappés d'amnésie, que Morice c'est elle -->)





(Et hop! Ou comment placer la photo du chat qui fait monter le blogomat dans un billet qui n'a rien à voir avec les bestioles!!)



On se calme!!!

Pas de concours.

Non, mais je rêve!!!

Tu crois vraiment que je vais t'inviter, gentil lecteur, à venir déposer ici ta plus moche photo ratée?...

Si quelques-uns parmi vous veulent absolument exhiber ce genre de cliché, je veux bien faire le déplacement pour aller le contempler sur LEUR blog à eux.

De plus, si quelqu'un doit faire le voyage à l'ïle Maurice, ce sera le héros et moi. (Pour ce qui est de prendre le thé avec Morice, je suis une privilégiée: tous les jours!)

Mais je promets au retour d'en faire un billet.

Je te vois déçu, lecteur....

Allez, pour jouer, que représente la photo loupée présentée au début de ce billet et, question subsidiaire, qu'ai-je donc voulu photographier?
(Oui, il y a souvent une marge entre ce que je veux prendre en photo et ce que je fais comme cliché...)

La réponse dans le prochain billet, si au moins 5 propositions m'ont été faites.
(Pour être sûr d'avoir la réponse, tu peux, toi tout seul, faire 5 propositions, hein... Sinon je fais quoi moi pour le prochain billet?)

lundi 23 mars 2009

Parce que je le veau vaux bien

Que des bonnes nouvelles aujourd'hui, lecteur!!
La première c'est que je suis passée au grade d'Indispensable!
(Si ça mérite pas la majuscule un titre pareil , hein?)
(Rigole pas, tu veux, lecteur! Continue plutot la lecture du billet de l'Indispensable!!)
Non, ce n'est pas moi qui m'attribue ce grade extraordinaire, mais le patron-du-paradis-où-je-travaille.
Hé oui.... J'ai appris ce matin que ma collègue ne peut pas prendre certaines décisions sans m'en référer et sans obtenir mon aval....
Mon aval!!! Mais de quel droit je dirais: " Oui, tu peux y aller." ou "Ah! Non, ça ne va pas du tout!"....
Je rêve!!!....

Et puis je suis si Indispensable que certains collègues viennent seulement de s'apercevoir que je n'étais pas là...
Ben mince alors...
Morte de rire!!

J'ai beaucoup (trop) de défauts, mais il me manque celui de croire que sans moi le monde s'arrête de tourner. J'ai bien trop bougé, changé d'établissements sans oublier que j'ai remplacé des tas de gens indispensables absents pendant 3 ans... Alors les indispensables, je sais précisément que ça n'existe pas!

Tu veux une autre bonne nouvelle?
(J'ai clairement entendu la multitude bloguesque clamer un "Oui!" enthousiaste.)

Je n'ai plus aucune toile à martyriser....
(Comment ça, c'est pas grave et j'ai qu'à aller en acheter?)

Je ne suis pas en état de sortir, d'arpenter les rayons et de revenir. Ou alors si je pouvais faire tout ça mais en trois jours.
Le premier jour je sors et je vais jusqu'au magasin.
Le deuxième jour, j'arpente les rayons et je choisis les toiles.
Le troisième, je paie et je rentre chez moi.

C'est pas possible comme ça. Et où je dors, hein, entre chaque jour?

Bon, je vais être patiente. Peut-être des petits lutins m'apporteront-ils de quoi barbouiller...
(On me dit dans l'oreillette que je ne suis pas une princesse et que je ne vis pas dans un conte... Ah bon?)


Encore une?

Regarde cette image, lecteur....





Oui, c'est mon ciel du jour....





Il y a tout de même une vraie bonne nouvelle: mon petit fils Number Two!
Il est A-DO-RA-BLE.....

Il a acquis depuis peu un moyen d'expression: il grogne en faisant le Petitfilsausore.

Je résume:
Ce billet et instructif puisqu'il parle de mon boulot.
Ce billet est réjouissant puisqu'il ne fait état que de bonnes nouvelles.
Ce billet est bien tardif parce.... J'ai pas eu la moindre idée de ce que j'écrirai jusqu'aux environs de 16 heures.

dimanche 22 mars 2009

Et chez vous, ça va?

Deux jours sans un mot... C'est la crise, lecteur!

Je ne suis pas la seule dans ce cas d'ailleurs!

Didier, Dunkerquois d'un temps devenu San Franciscain (ça se dit ça?), semble aussi en panne. Chez lui la parade.... Allez donc la lire vous-même!

Ailleurs c'est une nouvelle coupe de cheveux qui donne lieu à un billet.

Problème: je n'ai pas changé de coupe de cheveux depuis....Pfffff... Je n'ai d'ailleurs pas vu de coiffeur bien longtemps.
(Non, ça ne veut pas dire que je suis chauve. Et pas non plus que j'ai pris l'option dreadlocks.)

Comme je n'ai rien cuisiné d'étrange, de nouveau ou de génial, pas d'issue possible en cuisine.
(Inutile de croire que c'est aujourd'hui que je dévoilerai le secret de la michetrouille, recette familiale secrète, et encore moins celle du gâteau noisettes, amandes, chocolat à la chantilly After-Eight!)

Reste :

Le temps. Météorologique.
(Pas celui que tu perds à lire ce billet sans objet.)

C'est à mon avis un sujet inutile puisque mes lecteurs sont innombrables et de tous les coins du monde.
(J'ai encore le droit de rêver, même si mes rêves ne m'inspirent aucun billet intelligent!)

Chacun à donc sa propre météo. Que le printemps qui chantait hier à ma fenêtre se soit transformé en brouillardise tristounette ce dimanche, n'intéresse personne.

Les informations du jour?

Aucune idée de ce qui se passe dans le monde....

Mes blogueurs préférés et habituels ne m'ont rien appris de nouveau.

Bashung, encore, et un article sur lui dans .... Allez lire Manue, elle raconte bien!

Les problèmes des cathos et de leur pape avec, ou sans la capote....


Le personnel?
(Je sais, on a de plus en plus de mal à en trouver, du personnel qui soit efficace et pas cher.)

Non, pas celui-là, ma vie à moi quoi!

Tu vas voir lecteur, c'est passionnant: j'ai lu un roman policier; j'ai presque fini un tableau; j'ai toujours pas rangé mon bureau.

Mauvaise nouvelle: tu viens de perdre quelques minutes précieuses à lire un billet vide.

Lecteur, je te présente mes excuses et tâcherai à l'avenir de t'apporter de vraies informations, culinaires, scolaires ou amicales comme celles que tu avais l'habitude de trouver ici....

jeudi 19 mars 2009

22 euros le voyage!

Les miracles existent!

En voici plusieurs preuves:

Il fait beau depuis plus de 3 jours! (Et ici, ça tient du miracle!)

On m'a trouvé une remplaçante! (Et ici, ça tient vraiment du miracle!)
Manue est venue chez moi! (Et si ça c'est pas un miracle, hein?...)

Comme un reportage s'imposait, j'ai pensé à faire des photos.

Sa venue était quasi programmée depuis lundi. Mais comme je l'ai déjà dit précédemment, parfois, les prévisions ne collent pas avec les faits.

Début d'après-midi, par téléphone, elle évoque un mini souci. Sa venue ne peut encore être confirmée.

Milieu d'après-midi. Téléphone. Elle doit passer par un lieu toujours excessivement dangereux pour nos projets: son bureau.... Aïe! je crains le pire.

Une heure plus tard. Miraculeusement sortie indemne du bureau, elle m'appelle pour m'informer de cette réalité qui semble vouloir devenir tangible: elle vient me voir.

Et elle m'explique un peu les détails de sa demie journée et le pourquoi du départ un peu plus tardif et....

Un événement un peu contrariant se produit alors.... Qui me fait craindre qu'elle annule sa venue.

Mais non! Vaillamment elle se lance sur la longue route.

Fin d'après-midi: voici la preuve de sa venue.








Bavardages de filles.


On n'est allées nulle part, parce que j'en suis bien incapable.

Elle m'a apporté son cadeau pour mes 50 ans.








Puis mon héros est rentré.

Bavardages à 3.





Repas avec au menu: blancs de poulet sautés au citron et à la crème et son écrasée de pommes de terre à la fève de Tonka; en dessert les mini marbrés... mais elle n'a pas vraiment aimé le goût particulier du pandan.

Re-Bavardages à 3.
Et départ.....

Merci Manue!

mercredi 18 mars 2009

Pandan que j'attends

Ola! Ola! Lecteur! Le colis tant attendu est arrivé ce matin!

Paraît bien grand vu ce que j'attends.... Et il faut trouver l'objet convoité sous ça:












Pour, enfin découvrir ça:







Alors si vous voulez commander chez Asiamarché et que vous avez un rien peur, parce que vous ne connaissez pas, je confirme la bonne nouvelle:
Commande passée le 14 Mars (un samedi et en fin de journée); suivi de commande par mail; encaissement à l'expédition; réception ce matin.
J'avais promis que je leur ferais de la pub si j'étais contente. je suis contente.

Aussitôt je me suis lancée dans une recette simple: les mini marbrés chocolat/pandan.

Avant cuisson:







Je te montre ici le deuxième plateau qui comporte 2 variantes. J'en ai fait 3, mais la 1ère n'est pas terrible question visuelle puisqu'on ne voit que la partie chocolat.

version 1: une couche pandan, une couche chocolat

version 2: une couche chocolat, une couche pandan

version 3: une grosse couche pandan et juste un peu de chocolat dessus.


Pour finir, à la sortie du four:
Bon, d'accord, ça ressemble.... A des minis marbrés... ben oui, mais je ne trouve pas le lien pour l'odeur, ni celui pour le goût!
Et puis je trouve rassurant que ça ressemble à des minis marbrés: ce sont des mini marbrés!
Note, lecteur, que normalement, si tout va bien, si son travail la laisse souffler, si ses nombreux enfants restent en bonne santé toute la journée, si la voiture démarre, si....
Bref! Note que Manue devrait pouvoir donner son avis en direct live.
Oui. Chuuuttt... faut pas le dire fort. Il paraît qu'elle vient ce jour.... Si!!
En attendant voici mes impressions:
L'odeur ne m'a pas du tout rappelé ce que j'avais senti quand j'étais loin.

Le goût, une goutte à peine, m'a un peu fait peur. Mais ce n'est qu'un arôme, alcoolisé, trop fort... Sur le doigt, comme ça, beurk!
La couleur n'est pas du tout vert flashy comme je vois dans les recettes... Parce que je ne triche avec aucun colorant, moi!
Et après cuisson?

Mais là, je suis plutot contente du résultat.

Un goût fin, subtil....
Qu'en penseront le Héros et Celle-qui-devrait-venir?...

Reste à essayer le mariage de la mort qui tue: chocolat/tonka/pandan....

Je te tiens au courant, lecteur....

Pandan ce temps je vais préparer un petit repas pour mon héros... En dessert, y a quoi?

mardi 17 mars 2009

Les nouvelles sont tartes

Tu te souviens sûrement, lecteur, d'une vieille chanson dont le refrain disait :" elle voulait, si je le permettais, déjeuner en paix"...

Non je ne suis pas égoïste , ni indifférente.

Seulement là, je trouve qu'allumer la radio au réveil (sur une vraie station je veux dire, hein!) c'est s'exposer à toute la misère du monde. C'est aller au devant de la Grande Tristesse.

Tu me diras que je n'ai qu'à choisir une station où personne ne dit rien de sérieux et où, dès 6 heures, tu as toutes les chances d'entendre les animateurs hurler de rire à leurs co****ies.

Mais c'est aller se jeter dans la gueule de la bêtise humaine et de l'inculture la plus inculte qui soit.

Du coup, comme je veux juste reculer le moment où il faudra bien apprendre les mauvaises nouvelles, avant d'allumer la radio, je vais lire mes blogs préférés.

Mais ça va plus du tout!

Chondre me parle une fois des crottes de chien sur les trottoirs de Manille de son quartier ou, quelques jours plus tard, de la politique désatreuse menée dans notre joli pays. De la crise et des suites plus catastrophiques encore qui nous attendent.

Manue in évoque les disparus récents.
Elle est toute triste Manue, comme plein de gens, de la disparition de Bashung. Alors elle le dit...
Avoue que c'est triste de lire quelqu'un qui est triste parce que quelqu'un est mort....

Tu l'auras compris, lecteur, je ne veux pas démarrer ma journée comme ça.

Je veux les Bisounourseueuhhh!!!!

Je veux du rose et du bleu! je veux du rire et de la gaîté....

Alors comme je ne risque pas (avant un moment en tous cas) de te faire rire avec mes gnomes;

Comme je ne vais pas transformer ce blog en catalogue de blagues caramb*r;

Je te propose aujourd'hui d'entrer en cuisine.

Pour une vieille recette revue mais corrigée : la tarte à l’oignon.

(Oui, je sais, les oignons aussi ça fait pleurer.... )

Facile, diras-tu lecteur ! (Ceux qui savent faire la pâte brisée sans passer par Auch* ou Carref**, levez le doigt... ça rigole moins hein?)

Ben voui facile ! (mais si tu as besoin d'une explication claire, compte sur moi!)

Juste un petit plus : lorsque je prépare ma pâte brisée, j’ajoute dans la farine, avant le beurre et avant le liquide, des herbes aromatiques coupées menues, menues (là, sérieux je me demande si je dois faire l'accord?... Réflexion faite c'est sans accord!) des herbes aromatiques coupées menu, menu disais-je.

Après avoir fait revenir les oignons dans la poêle, je saupoudre un rien de noix muscade en plus du sel et du poivre.

Alors ça donne ça avant de cuire




Et ça après cuisson.


Je sais, je ne prétends pas tenir un blog culinaire.
Mais je suis sûre qu’un jour, après t’être posé la question : « Qu’est ce qu’on mange ce soir ? » Tu te diras : « ben v’la une idée qu’elle est bonne ! Si je tentais la tarte à l’oignon de MamyS?..."

Et puis c'est ça ou je te parle des guerres et de la crise et du monde qui marche sur la tête....

lundi 16 mars 2009

Le printemps par la fenêtre





Le même arbre, avec à peine un mois de plus...

Et le zoom, d'accord.... Mais aujourd'hui, il a un air de printemps, non?

Coup de mou dans les genoux

Aujourd’hui je devais allée chez Manue. Je renonce.

Je devrais faire mille choses plus intéressantes les unes que les autres : ranger mon bureau (non, je ne l’ai pas fait pendant les vacances !) ; repasser du linge (il y en a bien peu) ; faire des croissants (toutes les recettes me découragent : il faut environ mille ans avant de pouvoir les mettre au four) ; nettoyer l’aquarium (et charrier des tonnes d’eau crade)…

Je renonce aussi…

Il y a des jours comme ça, lecteur. Pas la forme. Pas le bonheur.

Mais tu vas voir comment c’est que je vais remonter la pente ! Demain, je me mets un coup de pied où tu sais (indice : partie charnue et sensible de tous les individus normalement constitués) et je reviens dans la vie qui vit.

Bon, il ne faut pas exagérer : je ne suis pas mourante. Fatiguée. Immensément. Je crois que cette fois, les gnomes m’ont eue…

Quand je pense que si je veux (mais je sens que je vais pas vouloir) compter sur une retraite pleine, il faudrait que je travaille jusqu’à 78 ans !

Oui ! Tu as bien lu ! Tiens, ça m’apprendra à faire les choses à l’envers !

La normale c’est :
16/18 ans : le bac.
18/25 ans : les études.
25/30ans : début de carrière.
30/32 ans : on pense à fabriquer ses petits chéris.

C’est c* ! J’ai juste fait l’inverse, moi !!

Certes ! Cela présente quelques menus avantages : mes petits chéris sont grands, entrés dans la vie active et bien accompagnés sur le plan amoureux. Plus besoin de Môman, les petits chéris ! Ils ont même commencé à fabriquer eux-mêmes leurs petits chéris !! Et ils sont doués!!

Non, je ne vous parlerai pas de ma vie amoureuse : ça déclencherait inévitablement des crises de jalousie. Si, je vous jure ! Je vis avec un héros, un vrai, comme ceux qu’on voit à la télé. D’ailleurs, on l’a beaucoup vu à la télé !!...

Alors, te demandes-tu avec anxiété, qu’est-ce qui ne va pas ?

Rien. Je veux dire qu’il n’y a rien qui n’aille. Bref ! Je veux dire que ça devrait aller.

Mais c’est pas la forme. Pas le bonheur. Fatiguée. Immensément.

Allez, à demain pour te montrer lecteur que je vais mieux.

samedi 14 mars 2009

Les mets faits du Net

Vous l’avez peut-être remarqué, un peu, sur ce blog. A moins qu’on ne se connaisse dans la vraie vie.

J’aime cuisiner. J’adore pâtisser.

Le Ternet à cet égard est une mine sans égale.

Il y a quelques années (où l’on voit que je suis d’un autre siècle), un présentateur télé, célèbre et spécialisé dans les nouveautés technologiques, évoquait l’ordinateur personnel. Il affirmait alors que, d’ici une dizaine d’années, chaque famille aurait son ordi perso et que, par exemple, pour cuisiner, les femmes iraient chercher leurs recettes sur cet ordi.

A l’époque j’avais haussé les épaules… Et puis quoi encore ?

Nous sommes sans doute plus que dix ans après et il y a déjà quelques années que j’allume mon ordi pour chercher une recette.

Et finalement ça me pose un problème.

Si je sais précisément ce que je veux faire, le Net ne m’apporte que des variantes auxquelles je n’avais pas forcément pensé.

Mais si je vais à la pêche au hasard, ça se complique.

Prenons l’exemple de la pâtisserie.


Des semaines que je lisais des recettes contenant de la fève de Tonka.

Je connaissais bien ce nom, sans savoir à quoi elle ressemblait la fameuse fève.

En effet, je suis addict à Shalimar depuis très, très, très longtemps. (J’ai déjà dit que je suis d’un autre siècle !).

Or Shalimar contient de la fève de Tonka.

De là à en mettre dans mes gâteaux !...

Oui mais sur le Net il y avait les cupcakes chocolat-tonka, le poulet épices et tonka, l’écrasée de pommes de terre à la tonka…

Il me fallait cette fève magique.

Bien sûr, je suis allée voir les vendeurs en ligne. Mais je n’aime pas attendre. Alors j’ai écumé toutes les épiceries, tous les magasins exotiques. J’ai même rendu visite à un bon nombre de chocolatiers.

Me croirez-vous ? Personne ne savait de quoi je parlais !

En désespoir de cause je me suis rendue dans ce quartier typique de ma bonne ville du grand nord. Et là, dans la première épicerie arabe où j’ai posé la question : « Avez-vous des fèves de Tonka ? » le vendeur a enfin répondu par l’affirmative.

Sauvée !

Le plus troublant c’est que l’épice tant convoitée coûtait un bras sur le Net tandis qu’elle m’était quasi offerte dans cette petite épicerie.

J’ai donc cuisiné avec de la fève de tonka pour le plus grand bonheur de ceux qui y ont goûté.

Seulement voila. Je suis insatiable.

En même temps que la Tonka, je découvrais qu’un arbre que j’ai vu, et surtout senti, dans l’Île Loin-Loin, donnait une essence au goût, paraît-il, extraordinaire.

J’ai nommé l’essence de pandan. L’arbre est un pandanus (on ne rit pas !) et j’ai le souvenir d’une branche aux fleurs groupées comme celles du lilas, en moins joli, mais très odorantes.
Il me fallait donc de l’essence de pandan.

Inutile de faire le tour de ma bonne ville, je fonce vers la petite épicerie.

Arghhhh !...... Pas d’essence de pandan.

Je vais juste à côté, autre épicerie, mais asiatique.

J’ai même retenu le nom vietnamien de la bête : La Dua.

Ah ! oui, me répond le vendeur avec cet accent inimitable sur un clavier, c’est vert et les Cambodgiens s’en servent comme ici la vanille.

C’est ça. Alors ?

Non……….. Mais on peut espérer ? Commander ?...

Ben non, parce ici il y a peu de cambodgiens et même s’ils sont nombreux ils ne réclament pas ça.

Retour sur le Net.

Qui me refuse le mot pandan, me proposant en échange « panda ».

Mouais… Je ne suis pas sûre que de l’essence de panda fasse le même office…

Aujourd’hui, lecteur, j’ai une bonne nouvelle : j’ai trouvé mon bonheur sur un site marchand dont je vous reparlerai dès que j’aurai reçu le précieux flacon.

D’avance je promets une recette avec ladite essence, une pub gratuite pour le site, et les commentaires sur le goût comparé au souvenir de l’odeur…

J’attends mon colis…………………….

jeudi 12 mars 2009

Ces vers morts

Le prof est assis, bras croisés sur le bureau, face à une bonne trentaine d’étudiantes plus ou moins attentives. on vient de me le souffler dans l’oreillette : « plutôt moins ! »

C’est un cours universitaire. Du sérieux. Du lourd. Un cours de versification. Le texte à l’étude, c’est Polyeucte, de Racine.

Qu’il est long ce cours… Sans jeu de mots… De plus il est mal placé sur l’emploi du temps. En fin d’après-midi. Elles n’ont qu’une envie ces demoiselles : rentrer chez elles. Qui pour retrouver un mari, qui un ami, qui « Le miel et les abeilles »… Que des trucs de la vraie vie, quoi !

Mais le prof vient de dire quelque chose. Quelque chose qui n’a pas été compris.

Il a dit : « et dans ces vers morts…. »

Qu’importe la suite ! Elle est sûre d’elle. Les « vers morts » : inconnus au bataillon. Pourtant, elle a travaillé les figures de style. Non « les vers morts », ça ne lui dit rien.

Voyons ce qu’en pensent les copines.

Elle regarde à droite… Christine n’a rien écrit sur sa feuille. Pourtant c’est la championne de la prise de note, Christine. Et à son air perdu, elle non plus ne sait pas ce que sont des vers morts.

A gauche, même blanc sur la feuille et même vide dans le regard.

Des deux côtés, le même hochement de droite à gauche du menton. Personne ne sait ce que sont « des vers morts ».

Relire les vers dont il est question. Interroger les rimes… Questionner le rythme… Rien… Des vers morts…. ?

Alors, n’écoutant que son courage, et elle ose interrompre le cours tranquille. Elle sera celle qui éclairera ses compagnes d’incompréhension !

Elle s’excuse, vraiment, de déranger. Elle est désolée de n’avoir pas réagi assez vite mais… Elle voudrait revenir en arrière. Juste il y a quelques minutes. Au moment où… Et la question est sans doute formulée presqu’ainsi : « c’est quoi des vers morts ? »

Silence attentif dans la salle.

Silence du prof qu’on vient d’interrompre et qui ne comprends pas la question…

Des vers morts ?...

Oui, oui, des vers morts. Et elle de citer ce qui a précédé…

Silence. Encore.

Dans ce silence on se rend compte qu’elle n’est pas la seule à ne pas savoir. En revanche, il faut le reconnaître, elle a été la seule à avoir le courage de lever la main, d’interroger le grand homme, d’avouer son inculture…

Ce silence a été profitable au prof qui a eu le temps de relire, vite, ses propres notes. Aurait-il commis une erreur ?...Non. Son regard s’est éclairé d’une lueur moqueuse.

« Vous m’avez mal entendu Madame, je parlais de Sévère, le personnage principal, qui est cru mort. J’ai donc dit que, dans Sévère mort…. »

Glurps……… Oreille écarlate pour celle qui a posé la question. Tête dans les épaules pour Christine. Ecriture plus appliquée pour celle de droite.

J’en ris encore. Christine ne s’en lasse pas… Oh ! Ça va hein !... J’aurais pu choisir de raconter contumace !! Ah ! Mais!….

Oui, l’inattentive c’était moi. C’était à la faculté d’Amiens. En quelle année ?... Pfff… je ne sais plus.
Mais j’ai bien retenu que ces vers morts ne sont pas une figure de style !

Dis, lecteur, tu te souviens de ta plus grosse honte ?... Tu la raconterais dans les coms ? (Bon, oui, je suis prête à (presque) tout pour vous lire dans mes coms !)

Téléphone maison


Le téléphone est une merveilleuse invention.

Quelle que soit la distance, vous avez au creux de l’oreille la voix de ceux que vous aimez.

Parfois vous pouvez aussi avoir la voix… d’un(e) inconnu(e).

Le plus souvent, une vois suave demande : « Pourrais-je parler à Madame H… ? » à quoi je réponds alors: « c’est moi-même».

La voix devient alors mécanique et se lance dans un discours lu sur écran qui donne à peu près ceci :
« Bonjour Madame H. Tout d’abord, laissez-moi me présenter (vous notez l’impératif : la voix a déjà peur de se faire raccrocher au nez !). Laura (ou Karine, ou Julien, ou n’importe quel prénom) de la société Machintruc. Je me permets de vous appeler pour attirer votre attention sur…. Blablabla blablabla…».

Comme je suis bien élevée, j’attends qu’elle (il) reprenne sa respiration pour m’immiscer dans son laïus et affirmer que « non merci, ça ne m’intéresse pas ».

Il arrive que la voix suave, et féminine, demande : « Suis-je bien chez Monsieur H… ? »

Je ne suis pas jalouse, juste méfiante, aussi ma voix est-elle un rien mordante quand je réponds « oui, c’est pourquoi ? »

Si la voix insiste en demandant à parler à Monsieur H… lui-même, je rétorque alors « c’est à quel sujet ? » signifiant ainsi « c’est un homme important qu’on ne dérange pas aussi facilement et il va vous falloir une bonne raison Mademoiselle pour que je vous le passe ! »

Je ne suis pas jalouse. Prudente.

« Vous êtes peut-être son épouse ? » et sans attendre ma réponse « Bonjour Madame H. Tout d’abord, laissez-moi me présenter : Laura (ou Karine, ou Julien, ou n’importe quel prénom) de la société Machintruc. Je me permets de vous appeler pour attirer votre attention sur…. Blablabla blablabla…».

Voila le cas le plus fréquent.

Il y a aussi l’appel que j’ai reçu un soir.

22h30. Le portable sonne. Un peu inquiète (non, je ne m’inquiète pas pour rien : je suis la mère de 3 enfants et la grand-mère de 2 petits enfants), je bondis sur l’objet.

Je lance un « Allô oui ?... » un rien tremblotant.

La voix masculine, à l’autre bout, affirme : « Assiata ? » sans hésitation. Ce n’est pas la question du type qui ne reconnaît pas la voix et qui demande si c’est bien Assiata. Non ! Il affirme, fermement.

« Vous vous êtes trompé de numéro, Monsieur » est ma réponse polie. Je le répète : je suis bien élevée.

L’autre bout du fil crie presque : « Assiata ! » Et je répète clairement: « Non, Monsieur, vous vous êtes trompé de numéro !»

Après une petite seconde de silence, l’appeleur affirme alors : « pourtant je suis sûr que j’ai le numéro d’Assiata ! »

Le ton est irrité, impatient, quelque peu menaçant aussi.

Avant de raccrocher je réponds : « ben non, vous n’avez pas le numéro d’Assiata !»

Je pense que la belle Assiata a dû se faire eng**ler pour n’avoir pas répondu au téléphone ce soir-là. Je crains aussi que son interlocuteur soit un gros bourrin, un mâle sûr de sa force et de son bon droit….

Exceptionnellement, j’ai mis mon portable sur silencieux pour le reste de la nuit…

Le téléphone est une merveilleuse invention.

mercredi 11 mars 2009

Le sexe faible...

Il ne fait pas bon être femme.

Ce n’est pas toujours vrai, mais deux événements, un en Italie l’autre au Brésil, montrent que, parfois, être femme pose un vrai problème.

Au Brésil, une fillette de 9 ans, violée par son beau-père, enceinte de jumeaux, a été excommuniée *, ainsi que sa mère et les médecins qui ont pratiqué l’avortement.

Qu’il s’agisse d’un viol ; que la vie de cette gamine soit en danger… Peccadille!

Que cet avortement réponde précisément aux termes de la loi brésilienne… Peccadille!

Le beau-père violait la fillette depuis qu’elle avait 6 ans et faisait subir la même chose à l’autre sœur handicapée.

Mais l’église considère que l’avortement est un acte plus grave que le viol. C’est donc bien la fillette qui se retrouve condamnée.

Bon, certes, condamnée par l’église, ce qui, pour moi, n’a aucune valeur. Mais c’est sûrement une condamnation désastreuse, épouvantable pour cette enfant et sa famille. Dans un pays où la religion prend une telle place, on comprend que le châtiment ne soit pas perçu comme seulement symbolique.

Autre lieu, autre mépris envers les femmes : l’Italie.

Le dérapage de Berlusconi a été peu relayé dans les blogs que je lis.

Le 25 janvier dernier, Berlusconi, répondant à des journalistes sur l’insécurité dans les rues, suite à deux affaires de viol, plaisante !

Selon lui, le viol ne peut être empêché car les Italiennes sont trop belles ! A part les faire accompagner chacune par un soldat, il ne voit pas comment éviter les viols.

Et en France ?

Certes l’avortement est légal.

Certes le violeur est jugé pour crime.

Mais…..

2 femmes meurent chaque semaine sous les coups de leur conjoint dans notre beau pays.

Les salaires des femmes, en France, sont en moyenne 27% inférieur à celui des hommes.

Et ce ne sont que quelques exemples…

Pourquoi ce billet ? Pourquoi ce coup de gueule alors que depuis la naissance de ce blog je t’ai habitué, lecteur, à la légèreté et aux rires ?

Parce que dans le-paradis-où-je-travaille, c’est un combat de chaque jour. Les filles elles-mêmes acceptent les violences physiques et verbales que leur font les garçons.

Elles trouvent normal d'être gardées à la maison parce que le petit frère est malade.

Elles trouvent normal qu'on ne demande jamais ça à leur frère.

Parce que, quoi qu’ils leur fassent, elles refusent toujours de désigner leur agresseur. Par peur, certes, mais souvent aussi parce que « c’est comme ça ! ».

Parce que je considère que ces violences doivent être dénoncées.

Parce que je refuse la banalisation de ces actes.

Parce que c’est trop facile d’avoir des muscles et de se croire dans son bon droit.

Parce que je me sens impuissante fasse à ces paroles et à ces actes. Qu’ils viennent d’un homme politique, d’un homme d’église ou du clampin de base, c’est pareil.

C’est intolérable. Ou ça devrait l’être.

*je corrige en direct, après avoir lu le billet de Koz: la fillette n'est pas excommuniée, seulement sa mère et l'équipe médicale ayant pratiqué l'avortement. Est-ce que ça change quoi que ce soit à mon indignation? Non.

mardi 10 mars 2009

Même pas peur!

Ma nature profonde me pousse à voir, toujours, le verre à moitié plein là où tant d’autres le voient à moitié vide.

J’en veux pour preuve cette formule qui me vient spontanément aux lèvres lorsque le sujet est abordé : « Si je meurs un jour… ».

Non, je ne suis pas décérébrée. Non je ne suis pas blonde. Juste optimiste. Pas équipée pour le malheur ou la tristesse.

Certes, je préfère être aujourd’hui qu’hier. Certes j’ai mieux dormi hier soir que dimanche soir.
Pourquoi cette amélioration ? Parce que lundi je passai quelques heures dans une clinique pour des examens.

J’ai horreur des examens. De toutes sortes.

Les examens de types scolaires, ou professionnels maintenant, ont un effet dévastateur sur mon estomac. Dès qu’un examen, contrôle, inspection, ou n’importe quoi qui ressemble à ça, pointe sur ma ligne d’horizon, mon organisme se met à fonctionner à l’envers…

Les examens médicaux, eux, ont la fâcheuse habitude de provoquer dans mon esprit des scénarii tous plus noirs les uns que les autres.

Entends bien, lecteur, j’ai la certitude que la maladie ne m’emportera pas. C’est comme ça. Je mourrai peut-être, mais pas de maladie.
Avec une telle certitude, pourquoi alors passer des examens médicaux? Pour ne pas mourir de maladie, tiens!
Oui mais... L’examen médical ouvre la porte à tous les risques.

Le risque de l’erreur.

Erreur qui peut venir de la nature. Je serais tout à coup allergique à… Un truc. N’importe lequel des ces produits que j’aurais toujours bien supporté et qui, tout à coup, devient LE poison violent que mon corps ne peut supporter.

Erreur humaine. Sous anesthésie générale, comment empêcher le chirurgien d’ôter l’organe qui va bien et précipiter ainsi ma vie dans le désastre ?

Je ne parle même pas de l’hémorragie incontrôlable, du choc anesthésique ou de je ne sais quel truc qui va partir en vrille et me foutre en l’air.

La veille, mon esprit tourne à plein régime sur le mode « j’ai peur ». Et pour conjurer le sort, je la joue « t’es pas inquiet, Chéri ? Parce qu’il n’y a pas de raison de l’être tu sais ! ». Et, l’air de rien, je signale à ma progéniture, à mes parents, voire à quelques amies, que je rentre en clinique « que pour des examens, mais vraiment pas de quoi s’inquiéter », histoire que, s’il m’arrive quelque chose, ils ne puissent pas reprocher à mon cadavre de ne pas en avoir parlé avant.

Plus mes scénarii ont été catastrophiques avant, mieux je vais après. Et c’est d’un air très détaché que je peux alors affirmer : « ben tu vois, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter ! ».

N’empêche… J’ai beaucoup mieux dormi cette nuit que la précédente.

dimanche 8 mars 2009

8 Mars... Pourquoi?


Le calendrier chrétien nous propose chaque jour plusieurs prénoms. Ceux qui les portent sont honorés en souvenir de leurs saints patrons.


Beaucoup de corps de métier fêtent également un saint de ce même calendrier, plaçant alors le béatifié au sommet de la hiérarchie absolue : Sainte Maurice patron des Fantassins (allez savoir pourquoi c’est cet exemple qui me vient en premier !), Saint Luc patron des artistes peintres (amusant d’ailleurs si vous retournez le prénom), Saint Laurent patron des rôtisseurs, Sainte Apolline patronne des dentistes, etc.

Un autre calendrier propose d’autres journées. Je ne sais pas comment le nommer. Républicain ? Ou plutôt citoyen ?... Bref ! Ce calendrier-là invite à réfléchir sur, par exemple, un élément de la nature qui est en danger : journée de l’eau ; ou sur un danger potentiel : journée sans tabac. Il existe aussi des fêtes qui posent problème. Ainsi le Jour de la Terre peut-il être fêté soit les 20 et 21 Mars, soit le 22 Avril…

Et puis il y a la journée de la Femme…

Comment classer cette journée ? Dans les éléments qui sont en danger de disparition ? Si j’en crois les nombreuses études dans bon nombre de pays, ce ne sont pas les femmes qui sont en voie de disparition, mais bien les hommes.

Bon, n’exagérons rien, ils ne disparaissent pas, mais leur espérance de vie est plus courte que celle des femmes.

Mireille, une de mes amies, m’a envoyé il y a peu, un petit diaporama qui explique bien le pourquoi de ce phénomène. Je regrette de ne pas pouvoir vous le montrer.

Oui, je l’ai mis à la corbeille après l’avoir vu, après avoir ri, mais avant que ce blog existe.

Mais je peux résumer : Les femmes ont tant à faire qu’elles ne peuvent pas mourir avant d’avoir tout terminé.

Mais revenons à nos moutons : classifier la journée de la femme.

Elle n’est donc pas en voie de disparition. Serait-elle alors un élément dangereux ?

Que nenni ! La femme ne met ni votre santé ni votre environnement en danger.

Dans ce cas, pourquoi une journée de la femme ? C’est en tout cas la question que je me suis longtemps posée.

En effet, cette journée dédiée aux femmes donne lieu à tout et surtout à n’importe quoi. Quelques exemples ?

Parce que vous êtes une femme, on (mari, amoureux mais aussi commerçant etc) vous offre une rose…. C’est gentil, me direz-vous. Mais je suis une femme tous les jours et je ne reçois de roses qu’épisodiquement. (Non, Chéri, je ne te fais aucun reproche !!).

Parce que vous êtes une femme, le 8 Mars, vos collègues vous ouvrent la porte du bureau, vous dédient leurs plus beaux sourires, et ponctuent toutes leurs actions de « Ben c’est la journée de la femme, hein ! ».

Au dernier échelon, vous trouvez ceux qui, riant gras et lourd, affirment que « puisque c’est la journée de la femme, elles ont tous les droits : celui de faire la vaisselle, de faire le ménage, de repasser le linge, de torcher les gamins et surtout, celui de se taire… »

On appréciera...

Bref ! Pendant de nombreuses années je n’ai trouvé aucun sens à cette journée de la femme.
Jusqu’à ce que je rencontre, dans une île Loin-loin, la déléguée au droit des femmes. C’est elle qui, très simplement m’a expliqué les raisons d’être de cette journée.

Et qui m’a permis de la classer : journée de réflexion sur l’évolution des droits de la femme et sur sa place dans la société. Dans toutes les sociétés.

Je ne vous proposerai pas ici un historique, ni même des pistes de réflexion.
Si vous lisez ce billet, j’ai de la chance, vous avez internet, vous savez où et comment trouver les informations sur n’importe quel sujet.


Pourquoi alors avoir écrit toutes ces lignes ? Pour rendre hommage à cette dame de l’île Loin-loin qui m’a ouvert les yeux. Pour saluer toutes les femmes de mon entourage qui chaque jour font évoluer le monde à leur niveau : ma sœur, enseignante ; Manue la citoyenne que beaucoup d’entre vous lisent ; mes filles, bien sûr, qui sont des femmes et qui savent prendre leur place dans notre société, comme femmes-citoyennes, comme femmes-mères et comme femmes tout simplement.


Je ne terminerai pas ces lignes par un bête « bonne fête ! » adressé à toutes les femmes, mais par un sincère « Continuons ! ».

samedi 7 mars 2009

Le non-reportage

Pour sa venue, j’avais prévu qu’on irait voir le printemps sur la pelouse de l’esplanade.
Pour sa venue, j’avais prévu qu’on passerait dans la boutique de Georges pour acheter des capsules noires et d’autres, mauves.
Pour sa venue, j’avais prévu que nous déambulerions dans les rues riches de pavés de ma cité nordique.
Pour sa venue, j’avais prévu, comme il pleuvait ce jour-là, de nous réfugier, peut-être, dans un salon de thé ou un café, place de la Bourse.
Pour sa venue, j’avais prévu des papotages : les fringues, les mecs, nos maris, nos enfants… Rien que des sujets de filles qui tuent-la-mort-qui-tue…
Pour sa venue, j’avais prévu d’évoquer l’avenir…
Pour sa venue, j’avais prévu de rentrer, trempées, chez moi pour nous faire un super café avec la super machine qu’elle m’apportait.
Pour sa venue, j’avais prévu, de faire des photos qu’on mettrait ensuite, chacune, sur nos blogs.
Pour sa venue, j’avais prévu nos rires et nos moqueries sur les bêtises de ceux qui nous entourent.
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Mais ...Je ne suis pas allée dans la boutique de Georges ;
je n’ai acheté ni capsules noires, ni capsules mauves, parce que je ne suis pas allée dans la boutique de Georges où on peut les trouver ;
je n’ai pas déambulé dans les rues ;
je ne suis allée dans aucun salon de thé, ni dans aucun café, parce que toute seule j’aurais eu l’air de chercher ce que je ne cherche pas puisque j’ai le mieux et le meilleur chez moi ;
je n’ai pas parlé de fringues ni d’aucun sujet qui tue-la-mort-qui-tue parce que le mieux et le meilleur il a ses limites et que les sujets de filles ça peut parfois le gaver;
je n’ai pas évoqué l’avenir, parce qu’avec le mieux et le meilleur on en parle assez souvent et que pour le moment on attend de savoir ce que l’avenir nous réserve;
je n’ai pas fait de photo pour mon blog, parce que ça aurait été les mêmes que celles déjà parues;
je n’ai pas été trempée par l’eau du ciel forcément puisque je suis restée chez moi ;
je n’ai même pas pensé aux bêtises de ceux qui m’entourent;
je ne me suis pas fait de super café parce que je n’étais pas allée dans la boutique de Georges et que je n’ai pas acheté les capsules parce qu’elle n’avait pas apporté la super machine à faire le café de Georges ;
je ne suis même pas sortie de chez moi.
Forcément.
Puisqu’elle n’est pas venue…..
Alors la prochaine fois qu’on prévoira sa venue, je ne la laisserai pas venir toute seule, elle pourrait se perdre sur la longue, longue route. Non, j’irai la chercher. Je l’arracherai de force à la multitude des ses enfants, à la montagne de ses dossiers.
La prochaine fois je préparerai de la guimauve à la fraise, parce que cette fois-ci je n’avais fait que 60 cupcakes et pas de guimauve et qu’elle était très déçue.
En fait, la prochaine fois, pour être sûre de se voir…. J’irai chez elle !

vendredi 6 mars 2009

Puisqu'on me taggue!

Manue, cette chère Manue dont je vous raconterai bientôt la non-venue, m'a tagguée.

Le sujet: Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. Vous avez carte blanche, que ce soit en 3 mots ou en 500 lignes, laissez libre cours à votre imagination. Accessoirement, on pouvait aussi se plier à un second tag : illustrer le billet avec la 6è photo de son dossier le plus récent.

Passer le bébé va être plus difficile: je connais peu de monde, mais je pense que Chondre pourrait nous faire quelque chose de bien.
Alain , (même si son blog est destiné à quelques initiés) possède de vraies qualités d'écriture. J'espère qu'il acceptera le défi! Notez au passage que vous pourrez bientôt découvrir ses talents dans l'ouvrage sur les jeux olympiques à travers les temps qu'il a écrit et qui ne devrait plus tarder à paraître (pour en savoir plus, éditeur et date, n'hésitez pas, je fais la promo sans vergogne!).
Je m'en tiendrai là. Désolée si je casse un peu la chaine.

Pour la seconde partie du tag, voila:





Rien à voir non plus avec le sujet... Ou alors mon âme dans son apothéose?....

Je vous livre maintenant le résultat:

500 secondes… C’est peu dans une vie… A peine plus de huit minutes…. Il me reste 8 minutes et quelques secondes à vivre.
Mais qu’est ce que je fous devant cet ordinateur ! Personne ne lira ce truc, alors pourquoi est-ce que je perds mon temps à essayer d’expliquer ce que je vais faire de mes 500, non, merde! Plus que 400 secondes à vivre !
J’allume une cigarette… Vieux réflexe qui me donne du temps pour réfléchir, pour ne pas répondre trop vite.
Me donner du temps ! Mais je n’en ai plus, du temps… Rien qu’une cigarette c’est déjà plus de 5 minutes… 7 je crois…
Donc, si je crois ce que je viens d’apprendre, je ne finirai pas cette clope. La dernière. Celle du condamné…
Bordel ! Bouge-toi !
Plus que 300 secondes… Inutile de constater que le cendrier est plein et encore moins d’envisager d’aller le vider. Il me faudrait au mieux une minutes, 60 secondes, pour le saisir, aller jusqu’à la cuisine, le vider et revenir le poser devant moi.
Le problème d’une échéance aussi courte c’est que les idées s’emmêlent. Tout y passe.
Le repas de ce soir n’est pas prêt. Il n’aura rien à manger. Il ne sait pas cuisiner.
C’est idiot comme pensée. Il n’aura pas faim. C’est évident puisque je serai morte ! Je serai morte et il n’aura pas faim.
Ses chemises sont prêtes. La blanche n’est pas repassée. Pas le temps. Plus le temps. Mais ça, il sait faire, pas de souci.
J’ai vu mes petits-enfants récemment. C’est bon. Ils ne se souviendront pas de moi. Trop petits.
On s’en fout !
Combien de temps me reste-t-il ?... Si peu ! Quoi 150 secondes ?... A peine plus de 2 minutes ?....
Impossible d’imaginer que je pourrais claquer 500 Euros, là tout de suite. D’abord, je ne les ai pas et ensuite, en … Merde, 1 minute, que veut-on faire, que peut-on faire avec 500 euros en si peu de temps?... Rien…
30 secondes…. Poser la clope dans le cendrier, pas mettre le feu en plus.
A Lui : Je t’aime.
Aux enfants : vous êtes ce qui m’est arrivé de mieux.
A mon banquier : Fu…*.
Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip…………………………………………..

Les poireaux de peintre maudit....

Il n’a pas 2 ans… Il ne marche pas, il court… Tout le temps.
Quand les déplacements sont rendus impossibles, en voiture, à cause de la ceinture, il parle.
Il parle beaucoup, de tout, et bien. Il répète aussi.

PetitfilsNumberOne pourrait raconter notre journée d’hier ainsi :

Mamy et Papy sont arrivés avec du vin pour papa et maman, et une grande boîte.
Papa a fait à manger. Hmmmm… C’était bon ! Du porc au caramel et des légumes. Je mange comme les grands maintenant et j’aime bien manger !

Au dessert, Mamy a ouvert la grande boîte et j’ai vu ça !





Maman m’en a donné un après avoir ôté le papier…. Un au chocolat… Wouah ! C’est bon !... Le deuxième avait un truc vert dessus*, que j’ai mangé en premier…
Là j’ai dit : « J’adore ça ! ». Et Mamy était super contente et « elle rigole ! ».

Après manger, j’ai fait la sieste puis nous sommes allés nous promener dans le village des artistes maudits. C’est papa qui dit ça et tout le monde rigole.

Dans la voiture, je ne pouvais pas bouger, à cause de la ceinture, alors j’ai râlé : « ça coince ! ». Pour oublier que « ça coince » j’ai parlé de Kévin et de Killian et aussi de « Maillon », mes copains du parc où je vais me promener avec ma nourrice. Maillon je l’aime bien parce qu’ « elle rigole ».


J’ai aussi raconté que j’avais vu mon petit cousin, PetitFilsNumberTwo, que j’avais été très étonné parce qu’il était si petit, et que j’avais attrapé son petit pied en m’exclamant « oh ! Une patte ! ».

Bon, enfin on est arrivé. On a grimpé une toute petite ruelle, avec des très vieilles maisons et devant il y avait ça :
J’ai tout de suite reconnu : « Des poireaux ! »
Mais Papa a expliqué que c’était « des poireaux de peintres »**.
Tout au bout de la ruelle, il fallait encore un peu marcher pour aller voir un drôle d’endroit. Papy marchait avec moi pour qu'on puisse discuter.






J’ai demandé à Maman : « on va voir la mer ? » mais elle a dit que non, qu’on ne voyait pas la mer chaque fois qu’on allait se promener.
J’ai bien compris que c’était un endroit pour se reposer, alors je me suis assis un moment.

***
Après on est allé manger une crêpe mais le serveur était un serveur maudit : il ne savait pas faire marcher la machine pour que Papy et Mamy puissent boire un cappuccino. Et quand il est revenu avec des cafés crème, Mamy a failli lui faire renverser une tasse. Papa a dit : « c’est normal, c’est un serveur maudit ! ».

On a repris la voiture pour revenir à la maison. Comme je demandais « t’es où Papa ? », il a répondu « à la droite de maman » alors j’ai demandé : « c’est quoi la droite Maman ? ». Elle m’a expliqué.Après je mettais mon index droit sur ma main gauche et je disais : « gauche » et mon index gauche sur ma main droite et je disais : « droite ». Et je ne me trompais jamais !
Mamy était dégoûtée, parce que elle, elle sait pas où est la droite et où est la gauche !

La journée était finie, c’était l’heure du bain et du départ pour Papy et Mamy.

*Cerise confite verte;** pousse d'iris; ***difficile de voir qu'il s'agit des tombes de Vincent et Théo Van Gogh.

mercredi 4 mars 2009

Miam... encore

Qu'y a-t'il dans ce four ?... On ne voit rien!..... On dirait un poulet...











Bravo! gagné! C'est bien un poulet à la broche!Et alors me direz-vous? Pas de quoi en faire un fromage!...


Non, mais ça vaut une petite ritournelle:
Dans ma cuisine keskilya? un mini four...

Et dans mon mini four keskilya? un poulet...

Et dans mon poulet keskilya?....

C'est là que se cache la gourmandise: ce poulet, lecteur, est farci de tahina sésame et d'éclats d'amandes....

Mais il n'est pas farci comme on l'entend habituellement!!

Il est farci sous la peau.... Oui! Sous la peau!


Après avoir incisé la peau, je déshabille le poulet (sa peau s'enlève comme on enlève un pyjama).
J'enduis alors toute la surface de la bête d'un mélange tahina sésame et éclats d'amandes, sel, poivre. Et je rhabille mon poulet. Je termine en agrafant la peau pour qu'elle reste bien fermée. Sur la broche et Zou!

On peut remplacer la tahina par du beurre et les amandes par des noisettes ou un mélange d'herbes...

Bref! le poulet farci sous la peau c'est super facile et super bon.

le héros en raffole!!

Et comme deux événements se profilent, j'ai eu envie de préparer des douceurs.

Le premier événement devrait se produire cet après midi.

Je dis "devrait" parce qu'il aurait déjà dû se produire et que pour des raisons indépendantes de la volonté des protagonistes, il n'a pas pu avoir lieu. Il paraît qu'aujourd'hui rien ne devrait entraver le bon déroulement de la chose:

Tadaaa......

Manue vient ici-chez-moi-à-ma-maison!

je promets un reportage sur ce moment que je n'hésite pas à qualifier d'historique.

(Christine, si toi aussi tu veux que le monde entier sache que tu es venue, n'hésite pas...Ta venue, attendue depuis quelques siècles, sera HHysthorike!)

Le second événement aura lieu demain: je vais chez mon fils voir petit-fils NumberOne.

Ces deux grands moments méritaient bien ça, non?
60 cupcakes ainsi répartis:
20 sont à la framboise et à la rose.
Sur ces 20, 10 sont glacés rose+cerise+perles argentées;
10 sont glacés rose+cerise+paillettes arc-en-ciel.
40 sont au chocolat/fèves de Tonka (on ne change pas une équipe qui gagne!).
Sur ces 40, 20 sont poudrés de cacao+trait de glaçage rose;
10 sont glacés blanc+cerise verte;
les 10 derniers sont glacés blanc+paillettes arc-en-ciel.

(Christine, quand tu viens, je t'en fais rien que pour toi!)
Ce que je ne montrerai pas, ni aujourd'hui ni un autre jour, c'est l'état de la cuisine....













mardi 3 mars 2009

Mon oeil!

Précautions liminaires : je ne parle jamais de politique.


Certains matins, allez savoir pourquoi, je lis en diagonale quelques articles en ligne.


Ce matin, au hasard, je prends « le nouvelobs.com » et je lis ça.

"Le chanteur non voyant et l'ancien judoka devraient devenir secrétaires nationaux de l'UMP,
respectivement au Handicap et au Sport."


Et juste en dessous, sur la même page, je trouve ça :



"Mon Oeil!"... Ils ne seront pas secrétaires nationaux? Pas aux postes annoncés?...


Oui, il y a des matins où j’ai l’humeur facétieuse….