J'arrive un peu tard, certes, mais c'est assez bon signe...
Non, je ne suis pas restée toute la journée à ne rien faire!
Pour tout dire, hier j'ai pris mon courage à deux mains; j'ai enfilé mes jolis souliers; j'ai attrapé les clés de la voiture et, mûe par un indicible courage, je me suis rendue chez Monsieur Pickw*c.
(Oui, je sais, je pourrais les avoir moins cher, mais il faudrait que j'aille en ville et que je marche beaucoup plus longtemps, ce que mon état de délabrement avancé ne me permet pas. J'ai dit que j'étais mieux, j'ai pas dit que j'étais en pleine forme non plus!)
Il faut te dire, lecteur, que le lutin n'est plus ce qu'il était.
En effet, j'ai eu beau, chaque soir avant d'aller me coucher, déposer une jatte (j'aime bien ce mot, tiens, comme ça, pendant que j'y pense!) de lait et un biscuit près de la fenêtre, en songeant très fort: "je voudrais des toiles, s'il te plaît.", comme c'est indiqué dans tous les bons recueils du genre "Comment apprivoiser les lutins" ou "de l'art de se faire servir par les lutins (en vente dans toutes les bonnes crèmeries), rien.
Chaque matin au réveil, je n'ai pu que constater que les lutins, il s'en foutaient un peu de mon désir.
Ah! Oui, j'en profite aussi pour dire que question ménage, les lutins, c'est zéro et même un peu moins. (je ne vous parlerai pas de mon bureau-atelier....)
Puisque les lutins tardaient à m'apporter ce que je désirais le plus (après ma couette, mon oreiller et du chocolat, tout de même, et qu'ils ne m'ont pas apportés non plus, soit dit en passant), j'en ai conclu que je n'avais qu'à le faire moi-même. (Et ce soir, ni jatte de lait, ni biscuit! Nada, que dalle! Désormais ils auront leurs friandises quand ils feront ce que je leur demande!).
J'en arrive à me demander si les lutins existent vraiment....
Puisque j'avais enfin des toiles, grâce à mon courage et seulement à mon courage, ce matin je me suis remise à barbouiller.
Non, lecteur, ne te précipite pas sur la colonne de droite, elle n'y est pas accord accrochée, la nouvelle oeuvre. Tu vas perdre le fil de ta lecture et tu seras obligé de reprendre depuis le début... (dans le genre punition...)
C'est qu'il faut du temps! C'est long, c'est minutieux (surtout quand, comme une gourdasse, j'ai décidé que le toit aurait des belles tuiles, et que chacune doit être peinte individuellement, histoire que ça soit jouli tout plein!).
En plus, le temps est si gris, que je n'ai pas pu profiter très longtemps de la lumière. Et que la lumière artificielle, ça me fait faire des mocheries.
(Qui a dit "la lumière naturelle aussi!"... Qui?..)
Voila pourquoi je ne dépose ce billet qu'à cette heure avancée de la journée... Remarque, comme tu as déjà lu tous les autres blogs, ça te permet d'avoir un rien de nouveauté à te mettre sous l'oeil...
Au programme de demain.....
Non, je ne vais rien prévoir, comme ça je ne me, je ne te, décevrais pas.
N'empêche! Si les lutins avaient fait leur boulot, j'aurais pu poster beaucoup plus tôt!
jeudi 26 mars 2009
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