mercredi 15 avril 2009

Les petits-chefs

J’ai râlé une bonne partie de la journée d’hier. Pas seulement pour le plaisir de râler. (Non, c’est pas vrai : je ne suis pas une râleuse).

Le Héros était au boulot. Morice-la-Chatte n’a fait aucune bêtise. Ma connexion fonctionne (merci !). Le soleil a brillé toute la journée.

Tout allait très bien. Pourquoi donc la MamyS a-t-elle râlé ?
Parce que j’en ai marre des gens qui m’em… qui me font ch… qui me casse les c… les pieds. Gratuitement.

(Bien que très énervée par le sujet, je tiens à garder ma dignité, d’une part, et ma délicatesse lexicale d’autre part. Voila pourquoi je ne parlerai ni d’emmerdeur, ni de casse-couilles, ni de chieur. Non, mon dédain tout entier est contenu dans la locution : petit-chef)

Quand les chefs veulent jouer aux « petits chefs », tous les moyens leur sont bons. Le mien de chef, fait décidément partie de cette catégorie.

Jeudi il est possible de m’envoyer un document, vendredi, pour un autre, je dois ABSOLUMENT (si j’en crois le message sur ma boite vocale) me déplacer pour signer des papiers ULTRA IMPORTANTS. (C’est en tous cas ce que je comprends à l’audition du fameux message.)

Mardi matin, je me rends sur ce qui est déjà mon ancien lieu de travail.

Je découvre ainsi que sur deux formulaires, l’un avait amplement le temps de m’être expédié pour que j’y appose ma griffe et que je le réexpédie par retour de courrier. Même avec le week-end pascal, même avec le lundi férié, il n’y avait pas le feu au lac !
Mais je m’aperçois aussi que l’autre formulaire, celui qui était annoncé comme vraiment archi-méga important, je n’ai rien à faire dessus. J’ai juste à le conserver.

Je pense alors qu’il veut me voir, constater dans quel état de décrépitude avancé je me trouve.
Mais, non ! Quand sa secrétaire l’informe, (par téléphone) que je suis là, il ne juge pas utile de sortir de son bureau….

Il s’agissait bien de jouer à « c’est moi le chef et tu fais qu’est ce que je dis ! ».

Je dois le dire : je trouve ça petit. Minable même.
Et conforme à tout ce qui a précédé….

Mais aujourd’hui, après une nuit de sommeil réparateur, elle-même précédée d’une nouvelle, certes attendue, mais non moins heureuse, et bien le petit-chef, je m’en fous !

2 commentaires:

  1. Des fois, les petits chefs se crispent sur le peu de pouvoir de nuisance qu'ils ont sur nous. Le nôtre a fait sa crise avant les vacances. Beaucoup d'entre nous seront encore là quand lui sera parti : quelle importance?

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  2. Chapeau pour la dignité, bordel.

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