jeudi 19 février 2009

Barbie a 50 ans ...


Barbie a 50 ans !
Pour fêter le demi-siècle de la bimbo, un hommage lui a été rendu lors du dernier fashion week-end de New York. Les mannequins défilaient en robe Barbie redimensionnées.Et alors ?
Alors si la Barbie actuelle m’agace, si j’ai un temps lutté pour éviter Barbie à mes filles (mais j’ai fini par céder et c’est une autre histoire) elle reste, sous un autre nom un souvenir très fort dans la vie de la petite fille que j’ai été (mais y a longtemps alors !).
On ne disait pas « Barbie » à l’époque lointaine dont je vous parle, mais « poupée mannequin ». Cette année-là, un modèle faisait grand bruit dans la cour de récréation, et bien peu de mes copines avaient des parents assez riches pour le leur offrir.
Il s’agissait d’une poupée mannequin dont les cheveux, grâce à un astucieux mécanisme situé sur son ventre, s'allongeaient ou rétrécissaient. En fait, une seule et grosse mèche, située sur le sommet du crâne avait cette possibilité. Le reste des cheveux étant, dans mon souvenir, courts et blonds.
Oh ! Comme je l’ai désirée cette poupée ! Je l’avais bien notée sur ma liste au père noêl (mais faisais-je une liste ? A cet âge je ne croyais plus au père noêl non plus !). Et j’avais bien conscience, malgré mon jeune âge, que mes parents n’avaient pas les moyens de me l’offrir.

A ce moment de mon récit, lecteur, je te conseille de faire provision de mouchoirs jetables.

En effet, cette année-là j’étais malade. Mais vraiment malade. Pas un vulgaire rhume ou une petite gastro sexy, non, non ! MALADE.
Après divers diagnostics émis par différents médecins, un énième fut appelé.
Après divers examens, dont un sanguin, il apporta les résultats à mes parents. Ce n’était pas bien du tout ce que j’avais et il leur annonça que (version courte, hein !) j’étais perdue. L’affreuse révélation eut lieu le 24 décembre.
Mes parents prirent alors cette incroyable décision, sans me le dire bien sûr, de m’offrir la poupée dont je rêvais. Sorte de dernier cadeau avant….
Avant rien du tout ! Car si j’étais effectivement atteinte d’une affection grave, je m’en suis sortie !!! La preuve c’est que cette histoire se déroulait au siècle passé, que j’avais environ 9 ans et que j’en ai…. Autant que ladite Bimbo !

Je garde donc un souvenir ému de ma « poupée mannequin »….
Que les féministes pures et dures ne voient dans ce billet aucun message subliminale: je rejette bel et bien le symbole Barbie de la gentille femme toujours en quête de séduction et ne se servant que de son physique.

2 commentaires:

  1. Et sotte en plus, et qui ne pense pas .... et qui sait si bien juste ouvrir les jambes toutes grandes ... ça me fascinait cette propension naturelle au grand écart, chez les "poupées mannequin" ... :-)

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  2. D'ailleurs toutes les petites filles, à un moment ou un autre, rangent leur Barbie en position grand écart....

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